Pour capter les reflets de l'eau, l'alignement des arbres, les plans d'ombre et de verdure se succédant, grimpant sur les versants de l'autre côté de la frontière, je m'enracine sur mon banc au rythme inégal des exclamations des enfants sur la place de jeux derrière moi. De temps à autres des promeneurs traversent le paysage.
Après plus d'une heure de taches colorées, mon dessin est devenu la parfaite croûte du peintre du dimanche. Mais c'était un moment bien agréable.
Leen m'a donné un morceau de son papier, plus absorbant et permettant des lavis plus fondus. Je n'ai jamais essayé ce type de papier. Je n'osais pas. Après quelques hésitations je me suis lancée. Le résultat m'a vraiment échappé, mais c'est un support intéressant qui donne beaucoup plus de profondeur à la couleur, mais résiste très fort à mes tendances graphistes. A réessayer.
Nous sommes ensuite allées boire un verre dans la cour du Kulturhuef, bavarder, partager nos impressions et expériences et se dessiner mutuellement.
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