Wednesday, 29 April 2020

Chronique d'un printemps confiné

par Isabelle Van Driessche

Printemps confiné
Depuis mon cocon sombre bien calfeutré jaillit par la fenêtre l’éclatante invitation du printemps à la vie… comment imaginer ce que masque cet éblouissement ?

Jardin depuis la cour

Allongée sur un transat dans la cour ma seule échappatoire est vers le haut. Le contraste facile des couleurs de la nature contre le gris humide de la cour tait pourtant la profondeur spatiale des jardins et sous-bois devenue perceptible par le chant intensifié des oiseaux sur fond de silence urbain. 
Ombres dansantes sur les troncs du noisetier
Vite saisir, l’ombre tremblante des feuilles sur les troncs du noisetier.

Chat sur mes genoux

Fin de journée, sur ma chaise longue, emballée par la fraicheur du soir, Banshee s’installe confortablement sur mes genoux, comme sur un promontoir, me tournant le dos pour mieux observer les infimes signes du vivant dans la cour. Griffonner pour rendre la douceur de son pelage qui me réchauffe et être récompensée par son abandon au sommeil.

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